Pour faire court, il est dit, selon de nombreux historiens, que le cigare a été découvert par les anciens Mayas. En ce temps, le tabac a été enveloppé dans une feuille de palmier. Après l’arrivée de Christophe Colomb au Nouveau Monde, les autochtones lui ont montré comment ils procédaient pour fumer les feuilles de tabac. Et cette technique fut vite adaptée par Christophe Colomb et ses lieutenants.
Pendant les guerres napoléoniennes en Espagne, les officiers anglais ont ramené les cigares en Angleterre. Après, l’habitude de fumer du cigare était devenue une mode pour les classes supérieures et son prix n’a cessé d’augmenter. Vu que Fumer à la vue des femmes était considéré comme vulgaire, les habitués de cigare avaient monté des clubs de fumeurs spéciaux où les hommes pouvaient en profiter en toute liberté.
La fabrication du cigare
La Matière première utilisée
Pour fabriquer du cigare, il faut principalement des feuilles de tabac. Actuellement, les plus réputées des feuilles de tabac sont celles cultivées à Cuba, en Jamaïque et en République dominicaine. Sachez que dans la fabrication de cigare, il faut trois types de feuilles de tabac :
- Les feuilles de tabac petites ou brisées sont utilisées pour la tripe.
- Les feuilles entières sont utilisées pour la cape intérieure (sous-cape)
- Une grande feuille finement texturée et d’apparence uniforme est utilisée pour l’enveloppe extérieure (cape)
Remarque : de nombreux cigares industriels ont recours des feuilles de tabac homogénéisées (HTL) pour la reliure, et souvent aussi pour la cape. Ce sont des feuilles de tabac qui sont issues de déchets de feuilles de tabac que l’on pulvérise et mélange à de la gomme végétale et roulée en feuilles. Avec le HTL, les fabricants peuvent ajouter des arômes.
Le processus de fabrication
Voici le processus de fabrication du cigare.
- La culture du tabac
- Le séchage : Une fois la récolte terminée, les feuilles de tabac doivent être séchées pour qu’elles développent leur arome particulier. Ce procédé nécessite un savoir-faire et de la technique.
- La fermentation : Cette étape consiste à trier les feuilles de tabac et les mettre en paquet de 10 ou 15 feuilles chacun. Ces paquets sont emballés dans de grands fûts appelés tête de cochon. Le tabac y sera conservé durant une période de 6 mois à 5 ans.
- L’effeuillage : Il s’agit du tri et du traitement des différents types de feuilles avant le roulage du cigare.
- Le roulage à la main : C’est un travail de grande qualité et qui nécessite de fortes compétences. Le roulage à la main s’utilise dans la fabrication les cigares cubains. Cette étape aboutira sur des cigares encore inachevés. On les place dans un moule en bois ouvert qui les maintient en forme jusqu’à ce qu’ils puissent être enveloppés.
- L’emballage : cette étape vise à envelopper les cigares inachevés préalablement préparés de sorte à ressortir des produits quasiment finis.
- Le roulage à la machine : c’est une alternative au roulage à la main. Actuellement, afin d’augmenter la production, la fabrication de cigare se fait à la machine.
- La finition et emballage : Après inspection des cigares, ils sont bagués, triés et emballés dans une boîte. Cette étape peut être faite à la machine ou par des ouvriers spécialisés.
Remarque : Chaque étape de fabrication du cigare doit passer par un contrôle de qualité strict.
